EDF s’intéresse aux réacteurs nucléaires belges : un tournant pour l’énergie en Belgique ?
La Belgique pourrait voir EDF prendre le contrôle de deux de ses réacteurs nucléaires clés, Doel 4 et Tihange 3. Alors que le pays prolonge leur exploitation pour sécuriser son approvisionnement énergétique, le géant français du nucléaire s’intéresse de près à cette opportunité stratégique.
Une opportunité stratégique pour EDF en Belgique
EDF étudie la reprise de Doel 4 et Tihange 3, aujourd’hui exploités par Engie via sa filiale Electrabel. Cette initiative intervient alors que le gouvernement belge a décidé de prolonger la durée de vie de ces réacteurs jusqu’en 2035, afin de répondre aux défis énergétiques nationaux et européens.
Pour EDF, ce projet représente une occasion unique de renforcer sa présence en Belgique et de contribuer à la production d’énergie bas carbone dans la région.
Les enjeux financiers et réglementaires pour la Belgique
Le rachat des réacteurs nécessite des investissements importants pour garantir leur maintenance et leur prolongation. Le gouvernement belge et Electrabel ont prévu un financement de plusieurs milliards d’euros, tandis que la gestion des déchets nucléaires sera transférée à l’État pour 15 milliards d’euros.
En parallèle, EDF devra obtenir l’accord du gouvernement belge et se conformer aux règles européennes sur les aides d’État, ce qui ajoute une dimension réglementaire complexe au projet.
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Quelles perspectives pour l’avenir énergétique belge ?
La Belgique prévoit de doubler sa capacité nucléaire d’ici 2035, en prolongeant certains réacteurs existants et en construisant de nouvelles unités. Si EDF concrétise cette reprise, le groupe français pourrait jouer un rôle clé dans la sécurité énergétique du pays et dans la transition vers une production plus durable.
En résumé, la reprise des réacteurs belges par EDF pourrait marquer un tournant pour l’énergie en Belgique, alliant investissement stratégique, innovation et sécurité énergétique nationale.