La Belgique doit faire un choix important pour son avenir énergétique !

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EOLIENNE

La Belgique est à un tournant énergétique. D’ici 2050, la demande d’électricité pourrait doubler. Reste une question centrale : faut-il construire de nouveaux réacteurs, développer massivement l’éolien en mer ou accepter de dépendre davantage des pays voisins ?

Quels sont les trois choix possibles ?

La Belgique doit jongler entre coûts, indépendance et climat : chaque option a ses avantages… et ses sacrifices.

Miser sur le duo nucléaire + éoliennes offshore

En doublant les capacités nucléaires et l’éolien en mer, la Belgique pourrait bénéficier d’une électricité moins chère et plus compétitive, tout en réduisant fortement ses importations.

  • Points forts : coûts stables, souveraineté énergétique renforcée.
  • Limites : dépendance à l’uranium, risques financiers et retards sur les chantiers, comme observé ailleurs en Europe.

Abandonner le nucléaire

Se concentrer uniquement sur l’éolien en mer et sur les interconnexions avec les voisins.

  • Points forts : plus d’indépendance vis-à-vis de l’uranium.
  • Limites : électricité 30 % plus chère en moyenne, et près de 40 % importée, donc dépendance accrue aux pays voisins.

Renforcer solaire et éolien terrestre

L'idée serait d'investir dans les énergies renouvelables sur le territoire, tout en limitant nucléaire et offshore.

  • Points forts : réduction de la dépendance à l’uranium, production locale.
  • Limites : hausse des coûts d’environ 25 % et environ 20 % d’électricité importée.

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Un sujet politique

Le ministre de l’Énergie, Mathieu Bihet, plaide pour maintenir le nucléaire dans le mix énergétique malgré la fermeture progressive des réacteurs. Après 2025, seuls Doel 4 et Tihange 3 devraient encore fonctionner, jusqu’en 2035.

En résumé

  • Sans nucléaire ou offshore, la facture pour les ménages grimpe et la dépendance aux importations augmente ;
  • Le nucléaire réduit les importations, mais introduit une dépendance à l’uranium ;
  • Tous les scénarios posent la même équation : coût, souveraineté et sécurité énergétique.
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