Et si la Belgique vivait une panne d'électricité générale ?
En avril 2025, l’Espagne a été frappée par un black‑out massif. Pendant plusieurs heures, des millions de personnes ont été plongées dans le noir : trains immobilisés, ascenseurs bloqués, supermarchés fermés, et hôpitaux obligés de basculer sur leurs générateurs de secours. Face à cet événement, beaucoup se demandent : et si cela arrivait en Belgique ? Faut‑il s’inquiéter ? La bonne nouvelle, c’est que le pays anticipe sérieusement ces risques, avec des plans précis et des investissements continus.
Pourquoi la Belgique n’est pas l’Espagne
La situation espagnole était particulière : une surtension dans le réseau a provoqué un effet domino, faisant disparaître instantanément près de 60 % de la puissance électrique consommée. Il ne s’agissait pas d’un problème lié aux énergies renouvelables, mais plutôt à la gestion du réseau et aux marges de sécurité limitées.
La Belgique, en revanche, a mis en place depuis longtemps plusieurs mécanismes pour éviter un effondrement similaire :
- Des interconnexions solides avec ses voisins (France, Allemagne, Pays-Bas). Ces lignes permettent d’importer de l’électricité en cas de tension et d’exporter quand la production est excédentaire.
- Des centrales capables de redémarrer seules. Certaines installations, dites “black‑start”, peuvent relancer le réseau même si toutes les autres lignes sont hors service.
- Des réserves et des plans de coupures ciblées. Si nécessaire, certaines zones peuvent être temporairement déconnectées pour éviter que le problème ne se propage à tout le pays.
Comment la Belgique se prépare à ce genre d'incident ?
La demande en électricité devrait augmenter fortement dans les prochaines années. Entre les voitures électriques, les pompes à chaleur et la numérisation croissante, le réseau devra supporter des charges plus importantes.
Pour y faire face, la Belgique mise sur plusieurs leviers :
- Modernisation du réseau : renforcement des lignes électriques existantes et création de nouvelles infrastructures pour éviter les surcharges ;
- Investissements dans les énergies renouvelables : éolien offshore, solaire et stockage d’énergie pour disposer de réserves en cas de besoin ;
- Plans d’urgence : procédures détaillées pour rétablir le courant rapidement et maintenir l’électricité dans les hôpitaux, les transports et les services essentiels ;
- Coordination européenne : le réseau belge fonctionne en lien étroit avec les voisins, ce qui renforce la résilience face aux perturbations régionales.
Et vous, comment se préparer à un black-out ?
Même si un black‑out généralisé reste improbable, la Belgique encourage une certaine vigilance. Les autorités recommandent :
- Avoir des lampes de poche et piles à disposition.
- Conserver de l’eau potable et quelques denrées non périssables (pas la peine de se créer un supermarché à domicile) ;
- Charger ses appareils électroniques à l’avance en cas d’alerte.
- S’informer via la radio ou les médias officiels pour connaître l’évolution de la situation.
Ces mesures sont simples, mais elles permettent de traverser une coupure électrique prolongée sans trop de stress.


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