Tarif social 2025 : la réforme qui pourrait faire baisser vos factures d’énergie

Les ménages belges à faibles revenus pourraient bientôt voir leur facture d’énergie évoluer. La CREG propose une réforme du tarif social pour le gaz et l’électricité, en ajoutant des critères de revenus, mais refuse l’idée d’une prime modulable jugée trop risquée. Voici ce qu’il faut retenir.
Pourquoi une réforme sur le tarif social ?
Le tarif social actuel permet aux foyers modestes de payer moins pour l'électricité et le gaz, mais son accès dépend surtout du statut social : bénéficiaires d’allocations, du Revenu d’Intégration Sociale (RIS) ou de l’Intervention Majorée (BIM).
Cependant, certains ménages à faibles revenus échappent à cette aide. Pour mieux cibler les foyers vulnérables, plusieurs pistes sont étudiées :
- Prendre en compte les revenus exacts du ménage ;
- Système dégressif : le tarif social diminue progressivement selon les revenus ;
- Nombre de personnes dans le foyer : un couple avec enfants pourrait bénéficier d’un tarif différent d’une personne seule ;
- Prime modulable : une aide ajustable selon la hausse ou la baisse des prix de l’énergie (mais la CREG la juge trop risquée).
L’objectif : rendre le tarif social plus juste et inclusif, sans créer un système complexe à gérer pour l’administration.
Ce que dit la CREG
Face aux différentes propositions de réforme, la CREG a analysé les avantages et les risques de chaque option et précise clairement ce qu’elle soutient… et ce qu’elle rejette.
✅ Ce qui est soutenu :
- Critères de revenus : compléter le statut social pour mieux cibler les foyers vulnérables.
- Simplicité : limiter le système à deux catégories maximum pour éviter une complexité administrative excessive.
- Ouverture aux foyers légèrement au-dessus du plafond : permettre à certains ménages modestes non couverts aujourd’hui d’accéder au tarif social.
❌ Ce qui est rejeté :
- Prime modulable : jugée trop risquée et difficile à contrôler.
- Risques associés : le consommateur pourrait ne pas bénéficier du prix le plus bas, le contrôle du système serait compliqué, et une hausse rapide des prix pourrait accroître la précarité énergétique.
- En résumé, la CREG privilégie une réforme progressive et ciblée, qui améliore la protection des ménages modestes sans introduire de mécanismes difficiles à gérer ou incertains.
Quelles conséquences pour les consommateurs ?
La réforme du tarif social pourrait avoir des conséquences directes sur les foyers modestes et leurs factures d’énergie.
Principaux effets attendus :
- Plus de foyers bénéficiaires : les ménages à faibles revenus ou légèrement au-dessus du plafond pourraient accéder au tarif social ;
- Réduction des factures : une aide mieux ciblée permet de diminuer le coût réel de l’électricité et du gaz ;
- Simplification administrative : limiter les catégories à deux niveaux permet de rendre le système plus clair et facile à gérer ;
- Coûts pour l’État : la réforme nécessitera des investissements en informatique, administration et ressources humaines pour fonctionner efficacement.
En résumé, cette réforme vise à rendre le tarif social plus juste et accessible, tout en gardant le système simple et opérationnel pour les pouvoirs publics.


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