1 foyer sur 5 est menacé de pauvreté énergétique en Belgique
Près de 15 % des ménages belges ont couru en 2024 le risque de « pauvreté énergétique mesurée ». Ce sont des foyers qui consacrent une grande partie de leurs revenus au paiement de leurs factures d’énergie. Près d’un sur cinq (19,7 %) risque de devoir vivre sans suffisamment d’eau chaude, de chauffage ou d’électricité. Selectra explique ce qu’il faut savoir.
Qu’est-ce que la pauvreté énergétique ?
Vivre dans la pauvreté énergétique signifie ne pas avoir un accès suffisant aux services énergétiques essentiels, tels que le chauffage, l’eau chaude, l’éclairage ou l’énergie nécessaire aux appareils ménagers.
Jusqu’à récemment, il était difficile de mesurer la pauvreté énergétique de manière transparente et fiable. Sur la base de trois indicateurs clés, le SPF Économie a désormais publié pour la première fois des données officielles.
Celles-ci ont été établies à partir d’une enquête SILC de Statbel, inspirée du Baromètre de la pauvreté énergétique de la Fondation Roi Baudouin.
💡 Le SPF Économie distingue les trois indicateurs clés suivants :
- Le risque mesuré de pauvreté énergétique : le pourcentage de ménages qui consacrent une part disproportionnée de leurs revenus au paiement de l’électricité, du gaz ou du chauffage, au détriment de leur bien-être. En 2024, cela concernait 14,8 % des ménages ;
- Le risque de pauvreté énergétique cachée : les ménages qui limitent probablement leur consommation d’énergie en dessous du niveau nécessaire pour couvrir leurs besoins de base. En 2024, cela concernait 2,6 % des ménages ;
- La pauvreté énergétique subjective : les ménages ayant indiqué, dans l’enquête SILC, qu’ils ne pouvaient pas chauffer suffisamment leur logement en hiver pour des raisons financières. En 2024, cela concernait 4,1 % des ménages.
1 ménage sur 5 dans une position vulnérable
En considérant l’ensemble de ces trois catégories, il ressort que près d’un ménage sur cinq est vulnérable à au moins une forme de pauvreté énergétique.
Les chômeurs, les familles monoparentales et les personnes seules courent le plus grand risque.
Ceux qui vivent dans un logement mal isolé en paient le prix
Les ménages exposés au risque de pauvreté énergétique consacrent en moyenne deux fois plus de leurs revenus à l’énergie que le ménage belge moyen : 13,6 % contre 6,2 %.
La qualité du logement joue un rôle majeur : une mauvaise isolation ou une infrastructure vieillissante augmente considérablement le risque de pauvreté énergétique, selon l’analyse.
D’autres chiffres intéressants issus de cette étude peuvent être consultés sur le site du SPF Économie.


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